A documentary collage project that explores neuroplasticity and the paradox of tolerance
If we extend unlimited tolerance even to those who are intolerant, if we are not prepared to defend a tolerant society against the onslaught of the intolerant, then the tolerant will be destroyed, and tolerance with them. We should therefore claim, in the name of tolerance, the right not to tolerate the intolerant and claim the right to suppress them if necessary even by force.
Karl Raimond Popper, “The Open Society and its Enemies”, 1947
TORONTO Gallery showing : Oct. 15—31, 2025
183 GALLERY, 183 Queen St. East
OPENING PARTY : Friday October 17, 6-9pm
Oct 15—31, 2025 (Wednesday – Sunday noon-6pm)
OPENING : Friday October 17, 6-9pm
free entry : BRING NON PERISHABLE FOR LOCAL FOOD BANK
DETAILS & RSVP : 183 GALLERY
Closing Party : Friday, October 31 6-9pm
COLLAGE WORKSHOP WITH THE ARTIST
Saturday, Oct 18, 1-4pm
free entry : BRING NON PERISHABLE FOR LOCAL FOOD BANK
DETAILS & RSVP : 183 GALLERY
QUEER VIDEO SCREENING & DISCUSSION (4 documentary shorts: 3 from NFB + 1 indy)
Thursday Oct 23, doors : 7pm
screening : 8pm followed by a discussion.
free entry : BRING NON PERISHABLE FOR LOCAL FOOD BANK
Director, Andy Lee in attendance.
DETAILS & RSVP : 183 GALLERY
Mirror Mirror is a documentary collage project that explores neuroplasticity and the paradox of tolerance. The paradox questions whether a society’s openness can endure unlimited tolerance. When a tolerant society allows intolerance to thrive, it risks its own collapse under intolerance’s brutality. The paradox argues that to preserve an openness to difference, a tolerant society must defend tolerance by actively suppressing the intolerant.
The works are born from digital images — scaled, printed, and meticulously cut then pasted — creating complex mind maps of opposition to intolerance. These compositions reflect the artist’s engagement with remix culture, choosing from thousands of visual expressions of refusal, collected over the last decade.
The concept of neuroplasticity serves as the exhibit’s central metaphor: our brains form and reform neural networks throughout our lives. Obsolete pathways are eliminated, while new ones are created and strengthened. The series maps out a neural pathway of opposition that refuses intolerance to eliminate its synaptic transmission through the mind.
The series maps out a neural pathway of refusal that claims the right not to tolerate the intolerant by actively blocking synaptic transmissions of intolerance.
The project leaves no one indifferent. It invites introspection by forcing viewers to look into the mirrors on the wall and ask themselves: Am I the most tolerant one of all?

plywood, acrylic paint & mediums, digital colour lazer prints. 30"x48"
Si nous accordons une tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas prêts à défendre une société tolérante contre les assauts des intolérants, alors les tolérants seront détruits, et la tolérance avec eux. Nous devons donc revendiquer, au nom de la tolérance, le droit de ne pas tolérer les intolérants et revendiquer le droit de les réprimer si nécessaire, même par la force.
Karl Raimond Popper, “La Société ouverte et ses ennemis”, traduction 1978
Miroir, miroir : cartes mentales de la tolérance et du refus
Un projet documentaire sous forme de collage qui explore la neuroplasticité et le paradoxe de la tolérance
Le paradoxe veut que pour préserver la tolérance, une société doit la défendre contre les assauts des intolérants. Elle doit se permettre le droit de ne pas tolérer les intolérants et de les réprimer activement, par la force si nécessaire.
Le concept de neuroplasticité sert de métaphore centrale à l’exposition : notre cerveau reformule des réseaux neuronaux tout au long de notre vie. Les voies obsolètes sont éliminées, tandis que de nouvelles sont créées et renforcées à mesure qu’elles sont utilisées.
Chaque carte mentale exposée contient des centaines d’images numériques — mises à l’échelle, imprimées, méticuleusement découpées puis collées. Ces images créent un réseau neuronal complexe qui s’oppose clairement à l’intolérance. Ces compositions collages reflètent l’engagement de l’artiste dans la culture du sampling et du remix en s’appuyant sur des milliers d’expressions visuelles de refus, collectées au cours de la dernière décennie.
La série trace une lignée neuronale de la défense de la tolérance en refusant activement les transmissions synaptiques de l’intolérance.
Miroir miroir ne laisse personne indifférent. Elle invite à l’introspection en forçant les spectatrices et spectateurs à se regarder dans le miroir et à se demander : suis-je la personne la plus tolérante et pure ?